Kouam Tawa (Cameroun)

Comment dissocier Kouam Tawa et Elisa Shua Susapin ? Oui, je sais, vous avez « cliqué » sur le portrait de l’une ou de l’un et vous vous retrouvez sur une page qui aborde la vie du binôme à la maison du Goupillou. Pourquoi donc ? Ils ne sont restés que quelques semaines ensemble cet été, Kouam bien plus longtemps qu’Élisa, cette dernière revenant en novembre terminer à la fois son « temps » chez nous et surtout son dernier roman. Quel honneur.
Kouam eut une journée complète pour accueillir les ami(e)s de la maison du Goupillou et pour les émouvoir à l’écoute de son poème écrit ici même. Élisa aura son tour cet automne... Alors, pourquoi parler d’eux dans le même texte.
Lui, poète, pétri de la terre poussiéreuse de son Cameroun, elle immergée dans le romanesque teinté de ses multiples origines. Avec Élisa, l’Asie n’est jamais bien loin, même ici entre chênes truffiers et grotte du Jugement dernier de Brantôme. Si loin de Bafoussam.
Pourquoi ?
Pour leur complicité instantanément établie ; pour leur sens du partage et de l’écoute ; pour leur soif de découvrir les mystères des environs de la maison du Goupillou ; pour leur enthousiasme à intégrer ces découvertes locales dans leurs propres écrits ; pour leur face à face diurne autant que nocturne avec leur création en cours ; pour leur plaisir à se promener dans les bois d’ici en quête de nos inspirants fantômes ; pour leur état d’esprit si propice à passer du temps en ce lieu.
Si différents, si proches... Élisa et Kouam ont illuminé la maison du Goupillou par leur présence tout au long de l’été. Comme dirait Kouam, en bon camerounais, « on est ensemble » et cela n’est pas près de s’arrêter ! Parole de goupil...



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