2024 ? En avant toute...

Il y a un bon bout de temps que je vous fais lambiner. Bien, ça va venir ! Et ça ne vient pas... Mais je ne jouerai pas avec vos nerfs plus longtemps. La saison de résidences 2024 commence à sérieusement prendre tournure. En voici les grandes lignes, les figures, les promesses...

Depuis une dizaine de jours, Yaëlle Palacio est lancée dans son projet de mots et de traits, un album racontant les aventures d’un marcassin – qu’elle a d’ailleurs rencontré dans les bois derrière la maison comme Aneta Gonţa rencontra en son temps un goupil – et d’une petite fille. Yaëlle, fille d’un champignon et d’un écureuil, descendante directe d’un pâtre et d’une fée, a trouvé sa place, ici. Nous suivrons l’évolution de son projet jusqu’à l’automne. Nous remercions vivement la DRAC et la Communauté des Communes Dronne et Belle de nous avoir mis en relation et d’avoir co-construit sa présence parmi nous. Les marcassins fêtent en sa compagnie la fin de la saison de chasse. Il se passe de drôles de choses autour du lac dit des Mérovingiens, à deux pas de la résidence. Un célèbre acteur américain parlait à l’oreille des chevaux, Yaëlle chuchote à celles des marcassins.

De quoi sera fait demain ?

Demain sera le fruit de la confiance que nous fait la Fondation Michalski. Demain, en mai, la maison du Goupillou se fera toute belle et accueillante. Allez, lançons-nous...

© Aimablement prêtée par Ahlem B

Première résidente à goûter les pâquerettes de la terrasse, appelons Ahlem B. Planant sur son tapis volant, ne venant surtout pas en ligne droite de Casablanca, préférant les zigzags et les détours, elle viendra mettre en ordre un roman qu’elle mijote depuis... depuis un temps certain. Mais, là, que diable, il faudra bien boucler la chose ! Et, comme Ahlem B n’est pas monotalent, elle nous offrira le 4 mai, un conte musical avec son musicien favori. Le duo, après avoir présenté le spectacle au Maroc, puis ce printemps dans d’autres salles ici et là, prendra place à Beaurecueil, Forge de la Poésie.


@ Aimablement prêtée par Lymia Vitte

Mai sera la première partie d’une résidence à deux coups. Celle de Lymia Vitte. Le contact eut lieu en septembre 2023 au festival les Zébrures d’automne à Limoges. Alors comédienne d’une pièce de Gianni Fornet, la jeune femme enquêtait et écrivait un OPNI, Objet Poétique NI : Le maloya, le poète et chanteur Alain Peters, les langues créoles... Une pluie d’ingrédients pimentée d’une tranche de vie intime. Ne faisons pas l’affront à Lymia Vitte de tenter de résumer son propos en si peu de lignes. Son compagnon et musicien embarqué dans l’aventure la rejoindra lors de la seconde partie – estivale – de la résidence afin de présenter à Beaurecueil Forge de la Poésie, une avant-première « en construction », le 18 août. C’est peu dire que les Goupils et les Forgerons de la poésie attendent ce moment de création avec une saine curiosité.


© Aimablement prêtée par Nathalie Hounvo Yekpe

REPORTé, partie remise - Fin juin, c’est au tour du Bénin de prendre ses quartiers à la maison du Goupillou. Ou plutôt l’une de ses plumes dont le succès grandit à chaque sortie. Nathalie Hounvo Yekpe, auteure de théâtre, comédienne et aussi géographe. Si, si... un parcours universitaire singulier qui fait la richesse de son propos. Nathalie Hounvo Yekpe est aussi une étoile de la constellation des Zébrures, invitée dans bien des résidences institutionnelles, la maison du Goupillou pétille de gourmandise à l’idée de la recevoir. Nous savons très peu, pour ne pas dire rien, de la manière dont elle utilisera le lieu. Qu’importe ! Joie et impatience.

© François Loupien

REMPLAÇÉE au pied levé : Grande, élancée, coiffée de longues tresses, chargée comme un âne, selon ses propres mots, Laetitia Ajanohun a posé ses valises trois semaines à la maison du Goupillou. Elle continuera ses pérégrinations littéraires jusqu’à la fin août. La jeune femme était il y a quelques semaines à Kinshasa pour faire vivre une collaboration « vieille » d’une quinzaine d’années avec le Tarmac des auteurs de la ville. En mars, elle posa son clavier à la Villa Valmont, résidence renommée en Bordelais. Laetitia Ajanohu n’est pas une écrivaine de salon ! Elle écrit animée par une bougeotte chronique. Ici, elle s’est fixée une double tâche : mettre un point final à une pièce de théâtre presque bouclée et poursuivre l’écriture de son premier roman, ZANWONNANKOU La Nuit a oublié de tomber. D’ici quelques jours après avoir trouvé ses marques, Laetitia nous en dira davantage sur ses écrit en progression, son rapport avec le Bénin, pays de son père... La curiosité n’est pas un défaut... 18 06 2024


© Aimablement prêtée par Hella Feki

Juillet. Le jour ou nous reçûmes un courriel de Bernard Magnier, critique littéraire et éditeur qui, par bonheur, fait partie de la tribu des Goupils de la première heure, nous demandant si nous aurions une plage libre pour une résidence estivale, nous étions prêts à tout pour satisfaire sa proposition bien que fort peu détaillée. Mais voilà... une sollicitation venant par l’intermédiaire de Bernard Magnier ne se refuse point. Et nous voilà dans la prochaine aventure littéraire d’Hella Feki. Romancière remarquée dès son entrée en scène, la maison du Goupillou ne manquera pas de lui offrir tranquillité et source d’inspiration tant que possible. Toujours stimulée par ses connections malgaches, nous salivons par avance de goûter le moment de résidence commune entre elle et Lymia Vitte. Un inévitable sel naîtra de la rencontre de ces deux autrices, nul doute.

… Quelque chose nous susurre à l’oreille que prochainement, d’autres résidences s’annonceront. Des plages libres ? Oui, le regard se tourne vers des plumes masculines...

Chuuuut, ne soyons pas trop en avance sur le calendrier. Allez les gars, on se bouge !


Profonds remerciements